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QAI - La Qualité de l'Air Intérieur
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QAI - La Qualité de l'Air Intérieur

1. Introduction à la Qualité de l’Air Intérieur (QAI)
La qualité de l’air intérieur (QAI) désigne l’ensemble des caractéristiques physico-chimiques, biologiques et sensorielles de l’air dans les environnements clos : logements, bureaux, écoles, hôpitaux, commerces, etc. Alors que l’on passe en moyenne 80 à 90 % de notre temps à l’intérieur, la QAI est devenue un enjeu majeur de santé publique, notamment en raison des polluants parfois bien plus concentrés qu’à l’extérieur. Elle influence non seulement notre bien-être, mais aussi notre santé, nos performances cognitives et notre productivité.

2. Réglementation en matière de QAI
La réglementation française impose des obligations croissantes pour surveiller et améliorer la qualité de l’air intérieur, notamment dans les établissements recevant du public (ERP).

- Le Code de la santé publique (articles L221-8 à L221-10) encadre les actions relatives à la QAI.
- Le décret n°2011-1728 du 2 décembre 2011 fixe les modalités de surveillance de la QAI dans les ERP.
- L’arrêté du 1er juin 2016 précise les substances à mesurer, les méthodes d’analyse et les actions correctives à mettre en œuvre.


Les établissements concernés incluent les crèches, écoles maternelles et élémentaires, centres de loisirs, etc. Depuis 2018, une évaluation de la QAI doit être réalisée tous les 7 ans ou en cas de rénovation.

En entreprise, la QAI entre dans le cadre de l’obligation générale de sécurité définie par le Code du travail (articles R4222-1 à R4222-22).

3. Les principales sources de pollution de l’air intérieur
L’air intérieur peut être pollué par une multitude de sources, souvent invisibles :

a) Les sources d’origine intérieure :
- Matériaux de construction et mobilier : libération de composés organiques volatils (COV).
- Produits d’entretien : substances volatiles nuisibles.
- Appareils de combustion : production de monoxyde de carbone (CO), NOx et particules.
- Activités humaines : tabagisme, cuisine, bricolage, etc.

b) Les sources d’origine extérieure :
- Pollution de l’air extérieur : particules fines, pollens, moisissures.
- Infiltrations et défauts d’étanchéité.

4. Les principaux polluants de l’air intérieur
a) Polluants chimiques : formaldéhyde, COV, CO, radon.
b) Polluants biologiques : moisissures, allergènes, bactéries, virus.
c) Particules en suspension : PM10, PM2,5.

5. Analyse des polluants de l’air intérieur
L’analyse des polluants permet de diagnostiquer l’état de l’air et de déterminer les sources de pollution. Elle peut être réalisée via des mesures ponctuelles ou en continu.

Polluants fréquemment analysés :
- CO2 : indicateur de confinement et d’aération.
- Formaldéhyde : produit cancérogène émis par les meubles, colles, etc.
- Benzène : COV issu des carburants et solvants.
- PM2.5 et PM10 : particules fines en suspension.
- Radon : gaz radioactif naturel, particulièrement surveillé en zone granitique.

Les méthodes incluent des capteurs fixes, des prélèvements avec analyse en laboratoire, et des audits réalisés par des bureaux spécialisés.

6. Impacts sanitaires de la mauvaise qualité de l’air intérieur
Une mauvaise QAI peut provoquer irritations, maux de tête, fatigue, asthme, allergies, bronchites, maladies cardiovasculaires, cancers. Les enfants, personnes âgées et asthmatiques sont particulièrement vulnérables.

7. Réglementation et obligations en matière de QAI
a) Cadre réglementaire en France :
- Code de la santé publique, décret n°2011-1728.
- Normes : HQE, label Air Intérieur Contrôlé.

b) Rôle des entreprises et collectivités :
- Obligation de sécurité des employeurs.
- Surveillance dans les écoles, crèches, logements sociaux.

8. Mesures de prévention et d’amélioration de la QAI
a) Aération et ventilation : ouverture des fenêtres, VMC, entretien.
b) Choix des matériaux : produits à faible émission de COV.
c) Bonnes pratiques : ne pas fumer, limiter les parfums, produits naturels.

9. Obligations des différents acteurs
- Gestionnaires de bâtiments publics : réaliser un diagnostic QAI, établir un plan d’action, informer les usagers.
- Employeurs : maintenir une QAI conforme dans les locaux de travail (vérification des systèmes de ventilation, contrôle du taux de CO2, entretien).
- Fabricants de matériaux : respecter les normes d’émissions (étiquetage A+ à C obligatoire).
- Professionnels du bâtiment : utiliser des matériaux conformes et assurer une bonne ventilation.

En cas de dépassement des seuils réglementaires, des actions correctives sont obligatoires : amélioration de la ventilation, réduction des sources polluantes, rénovation.

10. Contrôle qualité et outils de surveillance
Le contrôle qualité repose sur :
- Des campagnes de mesure : ponctuelles ou régulières.
- Des dispositifs connectés : capteurs de CO2, COV, humidité, température.
- L’entretien des systèmes de ventilation : nettoyage des VMC, filtres, conduits.
- La sensibilisation : formation des usagers, affichage des résultats.

Les audits peuvent être réalisés par des sociétés spécialisées certifiées, et doivent déboucher sur un plan d’actions concrètes. Une bonne traçabilité et un suivi des mesures dans le temps sont indispensables.


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